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LE CHEVALIER
DE SAINT-GEORGES.
I.
L’ajoupa.
Faust :
Comme le vent s’agite dans l’air ! De quels coups il frappe mes épaules ! (La nuit du Sabbat, scène 1re.)
Un soir du mois de juin 17. ., après le coucher du soleil, dans le canton de l’Artibonite, à Saint-Domingue, cinq personnes étaient réunies dans l’intérieur d’un ajoupa, d’où ressortait, à l’extérieur, la fumée des tiges de cardasses allumées pour donner la chasse aux maringouins. Les vapeurs oranges qui doraient, une heure auparavant, les pitons du Gros-Morne s’étaient fondues en masses ténébreuses à l’horizon ; l’écho trop fidèle de ces montagnes grossissait