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MES DEUX BOUTONS D’ORANGER

I


À Marguerite de Rohan-Chabot, depuis princesse de Léon.
À la Pâquerette de l’Yton (rivière de l’Eure).

 
J’aimerais t’effeuiller, ma blanche Pâquerette,
Aux tons fins, diaprés.
Dis ! — suis-je aimé ? beaucoup ? un peu ? réponds, fleurette,
Parle-moi dans ces prés !

Je voudrais te cueillir, charmante Marguerite,
Parure de ces bois,
Et t’emporter bien loin, chère et douce petite,
Pour entendre ta voix.