Page:Rohan - Les Lucioles, Calmann-Lévy.djvu/42

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L’écharpe d’or tomba. L’atmosphère était dense,
Les branches s’unissaient sous la molle chaleur,
Mon âme s’élançait palpitant d’espérance.
Bientôt l’ombre envahit les saules des tombeaux ;
Je les vis imprécis, lentement disparaître,
Et je tendis ma lèvre au duvet des oiseaux.
Ô volupté de vivre et de sentir son être !