Aller au contenu

Page:Rohan - Les Lucioles, Calmann-Lévy.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

AU SOLEIL D’ÉTÉ

À Monsieur Béraud.

  
Globe rouge de feu, soleil étincelant
Comme un grand ostensoir au milieu de la brume !
Toi, que Delphes jadis invoquait en chantant,
Fais jaillir tous les feux comme un volcan qui fume !

Lorsque mon cœur est noir comme un vol de corbeaux,
Et que je t’aperçois filtrer par la fenêtre.
Venir à mon chevet, éclairer les rideaux,
Le cauchemar s’enfuit et je me sens renaître.