Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
136
PALMIRA.

nellement un ange à mes yeux ; mais, hélas ! je n’ai que mon amour à lui offrir. — Je serai bien riche avec un pareil don, mon ami ; il compensera tous nos sacrifices ; car nous ne pourrons vivre en Angleterre. — Oh ! mon Élisa ! quelle gloire, quelle joie pour mon honnête famille de vous recevoir, et féliciter l’heureux Saint-Ange ! — Mais aux yeux de votre vertueux père, de vos sœurs toujours sages… Sans doute, (et je soupirai en enviant leur bonheur) je ne puis, je ne dois pas paraître en fille fugitive ; je voudrais recevoir dans ma patrie le titre sacré de votre épouse. Oh ! si un ministre pouvait arriver dans la cabane de Burlow, y bénir, y purifier notre amour ! Cette forêt, si long-temps