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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/142

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PALMIRA.

quelque persécution à notre sujet : nous pourrons leur offrir mieux que la cabane, mais dont nous nous souviendrons toujours avec délices, n’est-ce pas, mon Élisa ?

Il fallut nous séparer ; et les charmes d’une présence mutuelle n’existant plus, Saint-Ange gémit sans doute de me déplacer du rang éclatant où le hasard m’avait fait naître. Mes regrets, à moi, ne se tournaient pas vers l’immense fortune que j’abandonnais, ni sur de périssables grandeurs ; mais renoncer à ma famille, la désespérer, ne plus pouvoir compter sur l’indulgente bonté de mon cher Edward, que je voyais irrité de notre réserve envers lui ; voilà ce qui déchi-