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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/187

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PALMIRA.

La matinée était avancée quand Palmira fut rejoindre sa mère ; elle la trouva avec son frère, qu’elle salua avec affection et respect, après avoir embrassé tendrement ladi Élisa.

Chère Palmira, lui dit milord, réunissez vos instances aux miennes, pour déterminer ma sœur à venir habiter ma maison de Londres : elle consent seulement à s’en rapprocher : insistons pour qu’elle accorde la grace entière.

L’idée de Londres, du monde, avait fait briller les yeux de Palmira : la mère s’en apperçut, et sourit en disant : Je vois bien qu’il faudra céder. La joie de ne pas me séparer de Simplicia a d’abord charmé mon cœur, reprit Palmira ; mais sous quel