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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/208

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PALMIRA.

plus intéressante langueur du monde. Tandis qu’elle plaisantait ainsi, Palmira pensait qu’Abel avait communiqué à sa sœur la sottise de miladi Arabel, et qu’il l’avait invitée à la venir chercher. Elle n’en fut pas moins reconnaissante de la bonté affectueuse que Mathilde eut avec elle. Dépêchons-nous, lui dit celle-ci ; relevez vos cheveux, mettez un grand chapeau, et partons : j’ai bien des courses à faire ; et, en faveur de ma belle compagne, milord ne me grondera pas, je le parie, d’avoir excédé son précieux attelage alézan.

Elles coururent toute la matinée. En entrant à l’hôtel d’Alvimar, Palmira fut reçue à merveille par le père de Mathilde. Cet homme, instruit,