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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/65

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CHAPITRE IV.




Élevée depuis mon enfance dans la famille des ducs de Sunderland, ayant mérité leur plus intime confiance, je me plais à recueillir les événemens dont j’ai été le témoin.

Nulles pensées, encore moins une action criminelle, ne souillèrent jamais l’ame de mes protecteurs. L’amour et l’ambition causèrent seuls les troubles, les malheurs qui ternirent de longues années de paix et de prospérité. Le feu duc de Sunderland, par sa fortune et son crédit, était un des plus grands seigneurs des trois royaumes : il passait huit mois