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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/175

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PALMIRA.

Le jour auquel devait succéder une époque si importante de sa vie arriva enfin ; elle se leva de très-grand matin, et, pour la première fois depuis la mort de sa mère, porta ses pas vers le château de Sunderland. Elle traversa la belle et immense prairie, ombragée de cyprès, au milieu de laquelle s’élevait la pyramide désignant la place où reposait ladi Élisa. [1] Oh ! pensa-t-elle en s’y arrêtant, un de mes regrets, en quittant ma patrie, est de renoncer à l’idée que je m’étais formée qu’un jour on ne dédaignerait pas d’unir

  1. Cette pyramide devait être remplacée par un superbe monument qu’exécutait un célèbre artiste de Rome, qui se trouvait alors à Londres.