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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/181

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PALMIRA.

père avait ajouté quelques lignes, écrites du même ton.

Après en avoir pris lecture, et fait de longues réflexions : laissez-moi, dit Palmira, avec beaucoup d’embarras, jouir uniquement aujourd’hui, du plaisir de vous recevoir. Demain nous verrons s’il m’est possible d’acquiescer à des volontés dont je chéris et respecte la source, quel que soit le parti que je prendrai.

Cette réponse évasive donna beaucoup d’espoir à Akinson. C’était la première fausseté que les lèvres de Palmira eussent proférée ; ce ne fut pas le moins difficile de son entreprise. Le reste de sa journée se passa en affectant plus de tranquillité qu’elle n’en sentait véritablement.