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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/183

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PALMIRA.

tement flétrie, et abatue par les vents de la tempête.

Elle se retira d’assez bonne heure dans son pavillon ; après avoir embrassé les excellens Orthon, et Akinson, qui la fit frémir en lui disant : J’espère que demain vous m’annoncerez être, pour la vie, rendue à vos amis de Londres. Ô bon Akinson ! si mes résolutions n’étaient pas telles, pourriez-vous cesser d’aimer la fille de votre cher et infortuné Saint-Ange ? — Non, mais, je m’affligerais de voir qu’elle ne se dirige pas toujours avec l’excellence d’esprit, la sensibilité de cœur, qui devraient être le partage d’une élève de ladi Élisa.

Quelles que soient les apparences, reprit Palmira avec un mélange de