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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/21

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PALMIRA.

rien lui révéler, continua-t-elle, que nous n’ayons une plus ample connaissance de son caractère. Mais, ma chère Palmira, il faut la disposer en notre faveur par de bons procédés, et vous efforcer de lui inspirer de l’amitié. Comment, mes enfans, avez-vous trouvé son fils ? D’une figure bien intéressante, dit Simplicia. Ces Français, répliqua Palmira, avec quel feu ils s’expriment, et comme ils paraissent sentir !

Ladi Élisa sourit, et sûrement fut de l’avis de sa fille. Elle se livra toute la nuit à une foule d’idées et de projets. Sa Palmira avait paru faire une vive impression sur le jeune Mircour. Ah ! si cette impression pouvait aller jusqu’à son cœur, et si