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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/26

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PALMIRA.

Madame de Mircour, craignant de gêner ses nobles hôtes, se retira dans l’appartement qui lui était destiné. Lorsqu’elle fut seule avec son fils, elle se mit à dire avec satisfaction : Voici, Charles, une étrange aventure, et tout-à-fait heureuse. Qui croirait que je dois à mon frère, mort depuis près de vingt ans, des relations si intimes avec une des premières familles de ce royaume ? — Et la plus aimable : milord Sunderland, sa sœur, sa fille, et miss Harville, forment une réunion de vertus et de graces, que l’on ne trouverait pas ailleurs.

À propos, quelle est cette miss Harville ? reprit avec une sorte de dédain madame de Mircour. — Une