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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/43

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PALMIRA.

de graces et de vertus ? — D’accord, sir Alvimar ; mais avec quel feu vous vous exprimez ! Si j’avais pu penser… certes, je n’eusse pas hasardé ma déclaration. — Votre déclaration ? vous, à Palmira, l’époux de miladi Arabel… — Quel trouble ! quelle colère ! vous, le futur de la charmante fille de Sunderland. Allons, allons, point d’hypocrisie. Nous en sommes au même point : tous les deux amoureux de Palmira, tous les deux assez égoïstes pour remercier le sort de l’avoir placée dans un état de dépendance, qui un jour nécessairement la fera tomber dans nos mains, sans exiger cette légitimité d’hommages que nous ne pouvons lui offrir.

Elle n’en recevra jamais que d’aussi