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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/47

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PALMIRA.

crime, et que je n’ai pas encore osé le lui avouer !

Abel ressentit beaucoup d’émotion de cette confidence : un pareil rival était bien dangereux ; mais au moins il était digne de Palmira ; et, n’éprouvant que trop la nécessité d’un obstacle de plus entre elle et lui, il croyait avoir la force de pouvoir les unir de sa propre main.

Il était déjà quatre heures du matin : jugeant à l’activité de la danse, à l’amusement toujours animé des groupes, que la fête se prolongerait encore, ils convinrent qu’Abel ne quitterait pas Gros-Venor-Square, qu’il s’habillerait chez M. de Mircour, et se rendrait directement à Hyde-Parc.