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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/49

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PALMIRA.

elle entendait à peine la musique éclatante qui était à vingt pas de sa chambre, et les mouvemens continuels des carrosses qui commençaient à partir.

Il y avait déjà long-temps qu’il faisait jour ; tout-à-coup Palmira sortit de sa rêverie, étonnée, après cette nuit de confusion, du silence qui régnait alors : elle se décidait à se coucher quelques heures, lorsqu’elle entendit frapper à sa porte, et reconnut la voix de Mathilde ; elle ouvrit précipitamment : Ma chère, dit Mathilde aussitôt, il se passe sûrement quelque chose d’extraordinaire ; on a de la pénétration pour ce qui intéresse fortement : mon frère, M. de Mircour, m’ont paru très-occupés.