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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/61

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PALMIRA.

l’assure combien ils ont été contrariés de cette rencontre inattendue. Le chevalier lui répond qu’il ne voit pas la chose ainsi ; et que, si cela pouvait en faire rester là le combat qui devait avoir lieu, il en serait fort content, la réputation des deux adversaires étant trop bien établie, sous les rapports du courage, pour redouter les railleries qui naissent souvent d’un accommodement. L’humeur chevaleresque de M. de Mircour ne concevait pas trop cette intention pacifique ; néanmoins il promit de ne pas s’y opposer, si l’affaire prenait une semblable tournure.

La conversation devint alors générale. Depuis un quart-d’heure, ils avaient perdu de vue le phaéton, lors-