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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/64

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PALMIRA.

propos très-indiscrets à une femme que je dois respecter. Quelle que soit l’issue de cette affaire, je vous prie, mon cher Sunderland, d’offrir mes excuses à miss Harville. Cette réparation suffit, reprit le médiateur, et sir Abel réfléchira qu’une prompte et parfaite réconciliation doit tout terminer. Votre bravoure, messieurs, n’a pas besoin d’un témoignage de plus ; et un acte de modération et de raison, en vous honorant vous-mêmes, épargnera bien des chagrins à ceux à qui vous êtes chers.

Sir Abel, avec peut-être moins de bonne grace que Cramfort, se vit pourtant obligé de céder à la volonté de milord Sunderland, en déclarant qu’il était prêt à tout oublier.