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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/75

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PALMIRA.

pas laissée partir sans nous, ne voulant jamais me séparer de ma fille aînée.

On invita sir Abel à être du voyage, ainsi que l’aimable Mathilde, qui, se conduisant toujours d’après son cœur et son esprit, avait hautement pris la défense de miss Harville quand on en parlait devant elle ; ce qui ne se renouvela pas souvent, car on n’aimait pas à rencontrer de digue contre ce torrent de méchanceté.

Madame de Mircour n’était point au courant des peines si peu méritées de Palmira. Depuis quelque temps elle s’était occupée uniquement de ses affaires, qui, terminées à son gré, lui permettaient de re-