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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/77

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PALMIRA.

dédommager du temps qu’il avait passé loin d’eux, en promettant, à l’exemple de son illustre père, une résidence de huit mois chaque année.

Milord s’y engagea de grand cœur, et admira comme ses magnifiques propriétés avaient été conservées malgré sa proscription. La demeure d’un lord dur et tyrannique, répondit un vieillard, n’eût pas été respectée de même ; mais qui de nos filles, de nos garçons, eût osé arracher une fleur, fouler ces immenses tapis de gazon ? Nous ne pouvions perdre l’espoir de vous les voir rendre un jour ; et, dans tous les cas, nous les soignions dans l’unique idée qu’ils vous avaient été chers. Par je ne sais