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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/87

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PALMIRA.

citer pour moi la main de miss Harville. La tête de sir Abel retomba sur son oreiller. Croyez-vous, continua Charles, que je puisse espérer ? Ladi Élisa m’a toujours montré une bonté vraiment maternelle : Palmira est réservée avec moi, mais peut-être moins qu’avec les autres, même que pour vous, mon cher Abel, qui cependant devez l’intéresser comme l’époux de sa cousine.

Sir Abel s’efforça de le féliciter. Heureusement pour lui que M. de Mircour n’était pas en état de rien remarquer ; il jouissait, dans toute sa plénitude, du délire enchanteur d’un premier amour. Palmira est si jeune, dit-il, que son cœur doit être parfaitement libre. Je la mènerai en France.