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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/90

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PALMIRA.

ne peuvent s’offenser que je m’adresse d’abord à vous pour une circonstance importante qui lui est relative.

Personne sur la terre, reprit ladi Élisa, n’aime autant Palmira que moi, et cette tendre affection m’a acquis le droit d’une famille entière. — Aussi sera-t-il, madame, d’un bien heureux augure pour mon fils, que vous approuviez l’amour que lui a inspiré miss Harville.

Palmira fut aussi malheureuse dans ce moment qu’Abel l’avait été le soir précédent ; mais sa raison, son courage, reprirent à l’instant tout leur pouvoir, et elle sentit que sa tranquillité, sa gloire peut-être, exigeaient qu’elle obéît à la volonté de sa