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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/92

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PALMIRA.

l’idée seule que c’était à la sœur de Saint-Ange qu’elle allait tout avouer lui rendit peut-être cette déclaration moins pénible. Néanmoins ce ne fut qu’en tremblant, en hésitant, qu’elle commença ainsi : Je crois vous avoir témoigné, madame, toute ma satisfaction ; elle est le gage de mon consentement : j’ose vous répondre de mon frère ; mais ce n’est pas tout. — C’est beaucoup du moins ; maintenant il me faut faire une démarche en forme, près de ces nobles Écossais ; je vous prie de m’en indiquer les moyens les plus sûrs et les plus prompts.

Dans ce moment Palmira se rapprocha de sa mère ; elle éprouvait un mélange de honte et de fierté, en