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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/110

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PALMIRA.

quoi lui ai-je survécu ! — Elle vous avait confiée à des amis biens sûrs, bien tendres, et vous les avez immolés, ainsi que vous, tandis qu’il ne devait y avoir qu’une seule victime.

Ils rougirent tous les deux, il régna un instant de silence. Sir Alvimar, dit Palmira, je vous le demande encore, ne livrez pas mon sort à de nouvelles anxiétés en révélant le secret de ma retraite. Je déclare même que je quitte demain ces lieux, si je n’obtiens ce serment qui assurera ma tranquillité. — Oh ! vous obtiendrez jusqu’à ma vie ; mais laissez-moi vous regarder, vous entendre, jouir enfin du charme inexprimable d’être si près de vous, après