Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
106
PALMIRA.

y avez donc séjourné ? — Oui. — Et vous avez vu le jeune Mircour ? — Les circonstances m’y ont forcée. — Forcée ! C’est un charmant garçon ! toujours passionnément amoureux de miss Harville ? — Miss Harville sait ignorer les sentimens auxquels elle ne doit pas répondre. — Oui, je crois que si un mouvement involontaire agite un instant son ame, bientôt elle sait le subjuguer.

Palmira, voyant qu’il s’obstinait à rappeler des événemens dont les souvenirs ne pouvaient qu’être pénibles à l’un et à l’autre, s’éloigna sur-le-champ, et vint rejoindre madame de Morsanes chez qui on ne tarda pas à rentrer.