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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/139

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PALMIRA.

vœux, et vous assurer qu’un an, comme un siècle, et l’éternité, ne verront pas affaiblir mes sentimens pour vous… Je suis porteur aussi d’une lettre de notre excellente tante, madame de Saint-Pollin. Effectivement, il en remit une à Palmira. Tandis qu’elle en faisait lecture, Charles, se calmant un peu, la conjura de ne conserver nul ressentiment des soupçons qu’il avait osé lui exprimer, et qu’en ce moment il traitait d’absurdes. On finit par les lui pardonner, mais moins facilement peut-être que s’ils eussent été tout-à-fait sans fondement.

Ensuite Charles s’informa si sa cousine était contente de la maison Morsanes ; elle l’assura qu’elle avait