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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/146

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PALMIRA.

Cette visite inattendue avait un peu distrait Palmira ; mais, n’étant plus préoccupée par la présence tumultueuse de Charles, elle retomba dans ses vives agitations, qui ne la quittaient que pour faire place au plus profond abattement, deux extrêmes également insupportables. Elle sentit bien que le repos dont elle avait joui quelques instans était pour jamais troublé. Espérant cependant plus de calme en abandonnant les lieux où elle avait revu sir Abel, elle voulut absolument quitter le château de Morsanes, et retourner à l’abbaye de…

Elle y retrouva son appartement si agréablement rangé, les belles prairies sur lesquelles il donnait, ses livres,