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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/157

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PALMIRA.

Abel ne put se défendre d’une certaine émotion. Ladi Simplicia, jetant aussi les yeux de son côté, le reconnaît, et rougit de la manière la plus marquée. Il la salue ; à peine lui rend-elle son salut, quoiqu’elle en ait bien l’intention ; elle rejette sur son épaule une boucle de ses charmans cheveux blonds qui flottaient sur son sein d’albâtre. Elle casse une rose de son bouquet en voulant l’arranger différemment sans trop savoir pourquoi. Miladi Arabel Cramfort passe, et lui demande comment elle trouve sa parure. Simplicia répond qu’on ne lui avait pas appris son arrivée. Arabel, en riant, lui dit : Certainement vous n’entendez plus l’anglais ? La pauvre ladi,