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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/160

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PALMIRA.

douairière de Cramfort. L’embarras était presque entièrement dissipé, et ils commençaient à causer avec un si doux accord, qu’ils ne s’appercevaient pas que la musique avait cessé, et qu’ils restaient cependant à leur place. Abel le remarqua le premier, et alors, conduisant sa danseuse près de sa sœur, il fut rejoindre milord D…, qui lui dit aussitôt : Vous m’aviez peint ladi Sunderland comme un enfant charmant à la vérité, mais à peine adolescent, et c’est une jeune personne adorable ! — Mon ami, vous n’avez pas d’idée comme une année l’a formée et embellie. J’en ai été frappé moi-même ; mais convenez, ajouta-t-il en soupirant, que Palmira, dans sa simple robe grise, avec