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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/163

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PALMIRA.

Abel fut charmé de cet élan de gaieté et d’affabilité, qu’il devait au rapport exagéré de Mathilde, sur ses soins empressés près de ladi Simplicia.

Le moment du déjeûner se passait avec assez de contentement et d’abandon, lorsque milord D… entra avec une lettre de son père, par laquelle il sollicitait vivement la prochaine célébration du mariage de son fils. Mathilde sortit de l’appartement avec un peu moins d’aisance qu’elle n’en avait ordinairement, et l’on fixa à douze jours la conclusion d’un événement tant desiré par Arthur, et nullement redoutable pour son aimable future, qui lui confiait avec assurance le soin de son bonheur à venir.