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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/177

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PALMIRA.

loin. Elle essaya ensuite de détourner une conversation très-désagréable par elle-même, et que le caractère de la comtesse rendait tout à fait pénible. Cependant elle ne put l’empêcher entièrement d’y revenir. J’étais singulièrement étonnée, dit miladi Arabel, que le duc de Sunderland rejetât tous les partis qui se présentaient pour sa fille. Vous vous repentirez, ma chère, ajouta-t-elle, d’avoir si obstinément refusé le jeune prince de H. C… — Sa recherche m’honorait ; mais elle n’a pu touché mon cœur. — Toucher votre cœur, mon enfant, c’est bien nécessaire, en vérité : croyez-moi, il nous sied mal d’être tendres et romanesques ; je suis peut-être la seule ladi d’Angle-