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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/195

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PALMIRA.

son, le beau, le galant Alvimar, ne soit pas venu lui offrir son hommage.

J’ai tort, reprit Abel, et je vais m’empresser de tout réparer. Alors, il s’avança vers la comtesse, qui l’accueillit avec le ton de l’intérêt, accompagné d’une sorte de bonhomie qui l’étonna. Elle l’entretint quelques momens avec beaucoup de bon sens et de naturel ; mais bientôt elle revint à son étourderie, à sa visible coquetterie, pour répondre à lord Cramfort et à ses autres admirateurs. Dès qu’il le put décemment, Abel s’en éloigna, et le reste de la soirée il ne quitta pas Simplicia ; ce qui n’échappa pas à l’attention du père de celle-ci, et à milord Alvimar, que son fils vint trouver le lendemain matin, pour