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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/198

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PALMIRA.

ressante Palmira pouvait l’emporter alors sur la trop jeune Simplicia.

Milord Alvimar remercia mille fois son ami de sa rare indulgence. Ils firent appeler Abel, et, sans la moindre réminiscence sur le passé, même dans les termes les plus flatteurs, on lui rendit l’espoir certain de posséder un jour ladi Sunderland. Après avoir exprimé sa reconnaissance et sa joie, il vola chez sa sœur, pour lui communiquer l’heureuse nouvelle ; mais cependant il eut un air bien triste en lui parlant de l’époque éloignée de son bonheur.

Miladi D… secoua la tête en disant : Je croirais à la constance de mon frère époux de sa Simplicia ; mais Abel, libre encore six mois !… Oh ! bon Sunderland ! prudent Alvi-