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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/217

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PALMIRA.

devriez mieux vous y connaître, ajouta-t-il d’un air piqué. — Bon Dieu ! mon cher Abel, lui inspirez-vous une grande passion ? alors rien ne paraîtrait plus respectable, plus touchant. Abel, presque impatienté, protesta que la conduite de madame de Belmont était infiniment simple et réservée avec lui, et que, de plus, il savait des particularités sur son compte, faites pour exciter l’intérêt de toutes les ames sensibles.

L’arrivée de milord Alvimar termina ce sujet de discussion. Le soir il y eut une assemblée particulière chez une dame de Bath. Ladi Simplicia y apporta quelques nuages sur sa charmante figure. Abel s’en apperçut aussi bien que de quelques