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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/233

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PALMIRA.

pas d’émotion, annonce-t-il. Ici Abel s’étonna : le résultat en avait été délicieux ; mais il n’était donc pas naturel ce délire qui l’avoit entraîné, et cela le fit rêver un peu. Il est bien certain que la comtesse avait infiniment exagéré, se servant de cette circonstance pour avouer, sans trop se compromettre, un mystère qu’Abel aurait dû deviner cent fois, s’il avait été moins modeste, ou moins occupé de Simplicia.

Le médecin décida que sans le moindre risque, madame la comtesse pouvait retourner chez elle ; que pour lui, il restait à Chelsea, différens malades avaient véritablement besoin de ses soins. Il s’en alla après avoir reçu son salaire, beaucoup trop