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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/238

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PALMIRA.

milièrement que si elle avait été seule. Abel, moins formé, était décontenancé, et ne témoigna guère qu’un profond respect. Enfin le cercle se dissipa, et le reste de la soirée fut aussi doux, aussi agréable, que l’avait été la matinée.

Il ne quitta madame de Belmont que vers minuit. En rentrant chez lui, il rencontra dans le vestibule lord Sunderland et ladi Simplicia qui avaient soupé avec sa sœur. Ah ! sir Abel, dit Simplicia avec une candeur parfaite, savez-vous comment va madame de Belmont ? Il crut que c’était un reproche indirect ; il répondit qu’il présumait qu’elle se ressentait peu de son accident. J’en suis