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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/247

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PALMIRA.

Quelle corruption ! s’écria celui-ci, quel excès de perversité ! et j’ai pu ne voir en cette femme qu’un amour désordonné, il est vrai, mais si touchant, si exclusif ! Ô ma candide Simplicia ! serai-je encore digne de toi ? — Oui, oui, puisque vous n’êtes pas chagrin, mais seulement un peu honteux d’avoir été ainsi trompé. Encore quelques aventures, comme celle de la comtesse, et vous vous connaîtrez mieux en artifices. — Ne riez pas, Mathilde ; voici l’unique de ce genre, qui se trouvera dans l’histoire de ma jeunesse. — Que faire de cette infâme lettre ? — La rendre à miladi Arabel ; il est fort inutile que l’on sache que vous l’ayez lue.

Un profond mépris détruisit bien