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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/63

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PALMIRA.

son cousin. Cette première ravissait, par la manière assurée, remplie de grace, avec laquelle elle montait son superbe coursier. On imagine bien que cette remarque n’échappait pas à l’amoureux Charles, qui lui rappelait une cavalcade qui avait eu lieu à Sunderland chez le duc de Dervind. Vous vous serviez, dit-il, du beau cheval blanc d’Abel, qui eut un mouvement si fougueux qu’il fallut votre habileté pour vous garantir dune chûte terrible. Je jetai un cri d’effroi. Abel devint pâle comme la mort. Quoi ! il eut une telle émotion, demanda vivement Palmira ; et, s’appercevant du ton dont elle venait de s’exprimer, sans attendre la réponse, elle piqua des deux.