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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/66

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PALMIRA.

vissant un rocher, qui lui était inconnu, elle apperçut à ses pieds une vallée au milieu de laquelle était situé un vieux château de l’aspect le plus triste. Par le moyen de l’élévation où elle se trouvait, elle distinguait de vastes jardins négligés, des cours où l’herbe croissait d’une hauteur étonnante. Un silence effrayant régnait autour de ce lieu solitaire. Après l’avoir fixé, Palmira s’écria : Mélancolique demeure, tu sembles devoir servir d’asile à une ame infortunée !

— Oh ! bien infortunée ! répéta madame de Saint-Pollin ; et Louise soupira en levant les yeux vers le ciel. Miss Harville se rapprocha, et témoigna un extrême desir d’en sa-