Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
65
PALMIRA.

gré leurs persécuteurs. Mais ils tremblaient au sein d’une ravissante réunion, et leur jeunesse se passa dans les craintes et les déchiremens d’une passion si cruellement traversée.

Le comte, accablé de l’existence malheureuse de son Armandine, tomba dangereusement malade. Il écrivit à sa famille, implora un dernier pardon, et la supplia de ne pas laisser dans la misère une femme portant son nom, et dont l’unique crime était de l’avoir trop aimé.

Il expira, dans une petite ville d’Allemagne, peu d’heures après avoir écrit cette lettre. Le duc et la duchesse, encore plus irrités qu’adoucis par la mort de leur fils, envoyèrent un homme sûr, muni d’une lettre de