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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/97

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PALMIRA.

ans, faisait très-bien les honneurs. Elle combla des prévenances les plus distinguées la belle Anglaise, et, ayant été consultée sur la recherche d’un couvent, situé hors de Paris, elle indiqua une abbaye, dont la maison était vaste, les jardins fort beaux, et qui n’était qu’à une petite lieue de la terre de M. de Morsanes, circonstance dont elle assura qu’elle s’empresserait de profiter.

Palmira, bien recommandée, présentée par sa tante, ne tarda pas à être installée à l’abbaye de… Dans quelques jours on lui arrangea un appartement peu étendu ; mais propre et assez agréable. Il n’était pas encore fini, lorsque miss Delwine reçut un excellent piano, une harpe,