Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
94
PALMIRA.

but, il les avait toujours choisies dans la classe la plus méprisable, la plus obscure, afin de leur sacrifier moins de soins et de temps.

Dès la première fois qu’il l’apperçut, Palmira lui inspira un violent amour ; mais sa vertu, sa dignité, étaient si imposantes, qu’il n’osa former que des vœux légitimes. Malheur à elle, pensa-t-il, si elle les dédaignait ! Effectivement, ses passions, effrénées dans tous les genres, n’avaient jamais connu de bornes. Il voulait encore attendre quelque temps pour se déclarer, ayant remarqué que ladi Sunderland n’était pas aussi affectionnée pour miss Eveling qu’il avait dû le présumer ; ne doutant pas cependant que sa bienveillance ne finît