Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/106

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
100
PALMIRA.

sonne, née, je l’avoue, avec des avantages supérieurs, mais devenue par une faute infâme un objet d’horreur et de mépris.

Palmira, indignée d’entendre ainsi traiter la céleste Élisa, éloigna son bras de celui de la duchesse, qui, ne pouvant comprendre la cause de ce secret mouvement, n’y fit pas d’attention, et continua de dire : Mais, laissons en paix ses cendres ; beaucoup d’épreuves douloureuses, une mort provoquée par l’effet de ses chagrins ont peut-être expié le crime de sa jeunesse. Oh ! que l’amour fut fatal aux Sunderland ! Mon bien-aimé Mortymer ! (et un profond soupir s’élança de son sein, quelques larmes humectèrent ses paupières)