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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/109

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PALMIRA.

voilà amoureux ! Miss Eveling est fort belle, j’en conviens ; la décence, une certaine noblesse, respirent dans toute sa personne ; mais elle est sans fortune et sans alliance ; quel avantage trouverez-vous en l’épousant ? Carloni répliqua que jamais aucun calcul d’intérêt n’avait dirigé ses actions ; que, se croyant riche et honoré, puisqu’il possédait les bontés de miladi Sunderland, il était heureux d’offrir à la vertu malheureuse un avenir doux et certain.

Excellent homme, reprit la duchesse, je ne vous dissimule pas que, par une singularité des plus bizarres, miss Eveling, ressemblant d’une manière étonnante à ce perfide Français qui sema tant de troubles et de