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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/114

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PALMIRA.

demeurait de préférence ; il n’était séparé du grand bâtiment que par une allée d’orangers. La duchesse occupait le premier, sa première femme couchait près d’elle ; et dans les mansardes logeaient quelques domestiques, afin que leur maîtresse ne fût pas tout-à-fait isolée.

Palmira eut bien voulu résider à la riante casetta, mais il n’y avait pas moyen. On lui donna, dans le vieux château, un appartement du côté du nord ; il était magnifique par ses peintures et la richesse de son ameublement. Cependant une vue bornée par des montagnes bleuâtres, l’ombrage sombre de ses arbres toujours verts, la couleur foncée de la tapisserie, la grandeur des pièces,