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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/122

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PALMIRA.

times pensées dans le sein de la divinité.

Palmira l’engagea à prendre encore un peu de vin, la conduisit sur un banc de pierre jusqu’au dehors de la grille, la fit asseoir à ses côtés ; et Paula commença ainsi :

Le vertueux Jéronio, mon père, était fermier de Balsemy, une des plus considérables dépendances de Mont-Fierry, et que vous pouvez appercevoir là-bas au-delà de cette prairie. J’avais deux frères aînés, et ayant perdu ma mère en venant au monde, cette réunion de circonstances détermina mon père à céder au desir de la veuve d’un riche bourgeois de Florence qui, me connaissant depuis ma première enfance,