Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/137

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
131
PALMIRA.

de moi. Je tendis mes mains suppliantes vers lui, en m’écriant : Ne m’abandonnez pas aussi ! Il se rapprocha, s’assit à mes côtés ; ma tête se renversa sur son sein. Des larmes, des sanglots, me soulagèrent un peu de l’oppression qui m’avait étouffée depuis ma sortie de Mont-Fierry.

Mon père me dit gravement, mais sans dureté : Votre désespoir, vos expressions, m’annoncent de bien grands malheurs ; néanmoins, Paula, de quelque nature qu’ils puissent être, j’exige que vous me les confiiez. Je lui avouai tout… L’excès de mes souffrances appaisa sa colère, le bouleversement de ses traits annonçait seul ce qu’il ressentait. Il me demanda cette fatale promesse de mariage. Je