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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/143

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PALMIRA.

haïr l’enfant coupable dont la faiblesse, la folie vous enlèvent à vos champs, à vos vieux amis, à une aisance honnête ! Je ne te hais point, Paula, répliqua-t-il en soupirant ; je te plains seulement beaucoup. J’ai peu de temps encore à souffrir ; mais toi, si jeune, si isolée, perdue de réputation dans le lieu de ta naissance, ayant peu de moyens d’exister ailleurs, que deviendras-tu ? Il pleurait sur moi, tandis que je gémissais amèrement de sa situation.

Nous nous retirâmes à vingt lieues d’ici, chez un parent éloigné que Jeronio avait jadis obligé très-essentiellement… Il l’avait oublié, et nous fûmes reçus très-froidement. Mon père commençait à être malade.