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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/152

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PALMIRA.

C’était dans cette disposition qu’elle entra chez la duchesse. Vous avez fait honneur à mes jardins, lui dit gaiement miladi. Il y a bien long-temps que vous vous y promenez. C’est un autre genre que ceux de notre Angleterre. — Le seul, je crois, dont on ne se lasse jamais, puisqu’ils sont une imitation fidèle de toutes les beautés de la nature ; mais je n’en admire pas moins l’élégante culture de ces lieux, et je doute que l’Italie offre des jardins préférables à ceux de Mont-Fierry. — Je suis charmée que ce séjour vous fasse une agréable impression, et desire sincèrement que votre bonheur y soit cimenté. Mon bonheur ! répéta Palmira au comble de la surprise.